Word-inateur

Et oui, je ne vous apprend pas grand chose de nouveau : rien n'est gratuit !

C'est ce qu'on appelle la société... Cette belle et grande société qu'est la nôtre.

Bon en général, on peut se plaindre de cette règle. Toujours tout payer. Le moindre service.

Cela dit, il y a certaines fois où on a pas à se plaindre. Quand l'affaire nous profite et qu'on  y gagne.

Ca m'est arrivé. Et je ne devrais pas m'en plaindre mais...

7h45. Ma soeur rentre en trombe dans ma chambre. La voisine est paniquée. Sa fille est malade, son mari au travail, ses beau-parents en vacances, ses parents à la mer et elle... va aller travailler. La petite ne peut assurément pas aller à l'école mais ne peut non plus rester toute seule. Donc super moi arrive à la rescousse. De toute façon je n'avais rien à faire de la journée et puis je les adore ces voisins. Et après tout, je peux bien leur rendre ce service.

10h. C'est partit pour le baby sitting improvisé. La petite va mieux. C'est clair, elle est en pleine forme... Malheureusement plus moi. Elle est plus fatiguante que fatiguante mais les gosses c'est ça. On ne peut pas leur en vouloir. Dans le fond, j'ai été pire qu'elle...

18h. Les parents reviennent. Merci. De rien. Non mais franchement merci. Franchement de rien. Tu m'as sauvé la vie  - je n'exagère rien -. Mais non, mais non;...

Jusqu'ici normal, je rentre chez moi. Petite sieste. Et on sonne à la porte.

 J'ouvre et voila ma voisine devant ma porte, qui me tend un billet de 50.

Quoi  ? Hein ? No comprendo.

J'insiste. Pas de ça entre nous, j'ai rendu service et ça m'a fait plaisir. De toute façon c'était ça où je m'ennuyais ferme chez moi...

"Si, si, prend le ! De toute façon si tu n'étais pas venue j'aurais dû prendre une baby sitting et je l'aurais quand même payé."

10 minutes à se "battre" mais j'ai été contrainte et forcée. Si, si, après 10 minutes quand on vous met un billet dans la poche parce que vous cachez vos mains derrière votre dos, c'est contrainte et forcé.

Voila. Et maintenant, je vais pas dire que je m'en plains. 50 euros, c'est 50 euros et vu la société actuelle, c'est toujours utile.

Mais quand même... Ca me gêne.

Je voulais juste rendre service moi...

Oyé, oyé bonnes gens.

Parlons peu mais parlons sérieux. En tout cas, parlons politique.

Je sais, moi non plus - généralement - ce n'est pas ma tasse de thé. Ni de café soit dit en passant, mais là n'est pas la question.

Et, éloignons-nous un peu des rives européennes pour nous diriger en Amérique.

Gros sujet d'actualité pour le moment dans ce coin du monde : la présidence.

Personnellement, en tant que Belge ce n'est pas du tout quelque chose de fréquent dans mon coin, mais vous français y comprenez-vous probablement quelque chose.

Enfin, je n'y connaissais rien avant de m'y intéresser. C'est un effet la première année que j'y prète une oreille et un oeil attentif et cela m'amuse presque de voir que c'est comme dans les films (j'entends bien que les films sont extrèmement extrapolés mais on retrouve toute fois, dans la réalité, des attaques se cachant à droite ou à gauche) toujours est-il que, pour un fois je ne suis pas neutre, j'ai un candidat préféré (avant, ma seule opinion était ... anti-bush, crève-bush, dé-bush, Beck-bush).

Premièrement, précisons que je suis pour Barack Obama.  Tout d'abord parce que le fait qu'un noir arrive enfin à la présidence boulversera un peu les traditions éternelle de cette grande nation même si elle est un peu plus ouverte qu'avant... Toujours est-il que je suis pour. Cela dit, choisir un candidat pour sa couleur de peau c'est un peu discriminatoire mais heureusement ce ne sont pas mes seules motivations. J'en ai assez des républicains. Je ne veux pas d'un nouveau Bush qui envoit ses hommes se tuer et faire les guerres pour un oui, pour un non. Alors vous direz que ça ne me concerne pas, mais la guerre étant un fait mondial, je rétroquerai que... si, ça me regarde. Au risque de généraliser, les républicains j'en ai ras-le-bol. J'ai toujours préféré les démocrates. Et puis je suis d'accord avec ces paroles de Barack Obama :

"Le bilan est clair : John McCain a voté au Congrès avec George Bush 90 % du temps. Le sénateur McCain aime bien parler de jugement, mais vraiment, qu'est-ce que votre jugement veut dire, lorsque vous pensez que George Bush avait raison à plus de 90 % ? [...] Nous aimons trop ce pays pour le laisser quatre ans de plus ressembler à ce que nous avons connu depuis huit ans [...] Ça suffit ! [...] Nous sommes ensemble ce soir à un de ces moments décisifs, un moment où notre nation est en guerre, où notre économie est malade et le rêve américain une fois de plus menacé"

Parlons maintenant du scandale qui touche Sarah Palin et par conséquent McCain : La fille de Palin (17 ans) est enceinte. Véritable scandale c'est tellement rare de nos jours oooh aaah.

Des jeunes parents adolescents on en trouve à tous les coins de rue ces temps-ci alors pourquoi un tel scandale ?

Tout d'abord parce que John McCain en tant que Sénateur en Arizona a toujours voté contre les programmes de prévention de grossesse adolescentes et est pour les mesures obligeant les mères mineures à poursuivre leurs études (mesures qui les privent de leur avantages sociaux si elles décident de ne pas continuer ces-dites études).

De quoi boulverser les valeurs du candidat à la présidence.

Cela dit, je trouve abhérant que le peuple américain prenne cette information pour la retourner contre l'équipe McCain-Palin. Ce sont eux qui se présentent aux élections et non leurs enfants. Ces-derniers n'étant pas obligés d'avoir les mêmes valeurs que leurs parents. Ces parents, par ailleurs, peuvent mettre leurs valeurs de côté, non pas contradiction mais par amour.

A retenir...

La patience est une qualité très peu répandue, qui permet d'améliorer beaucoup de choses.

Entre autre, elle permet de prendre du recul et donc d'améliorer une situation – le plus souvent - difficile. Elle permet de prendre son temps avant d'écrire et de pondre quelque chose de potable, de bien, de génial, voir excellent.

Cet article... N'est pas une preuve de patience. D'ailleurs je ne sais pas ce qui me prend d'écrire ça. Je ne réfléchis pas, les mots viennent tout seuls, je les découvrent au fur et à mesure qu'ils s'enchainent sur la feuille blanche. La patience... Quel sujet. Et qui suis-je pour en parler ?

L'actualité ne m'inspire pas ces temps-ci... Deux infanticides du côté d'Anvers, crash à Madrid, avion en détresse à Rome, radioactivité à Fleurus... Ca en devient presque banal. Et c'est navrant.

Et maintenant, sujet éternel : la rentrée des classes. On en parle presque plus que le reste. Il faut dire que ça – contrairement au reste et c'est bien malheureux – ça ne se passe qu'une fois par an.

Les vacances se terminent sur des notes pas très gaies. La vie suit son cours quoi...